Oiseaux noirs et oiseaux blancs

Bénir et ses amis et ses ennemis

Ne pas se laisser atteindre par des réflexions négatives « gratuites » ou se laisser enrôler dans un jeu de manipulation malsaine est parfois délicat. Qui n’a jamais vu ses narines fumer de colère face à un personnage imbuvable ou insultant, la moutarde lui monter au nez suite à une critique clairement mesquine, sexiste, injustifiée, etc ? Qui ne s’est jamais senti « nul.le » suite à un regard, une remarque désobligeante ? Qui n’a jamais alors eu envie de gifler l’agresseur, lui hurler sa colère, sa rage au visage ?

Le pouvoir de la bienveillance

Je partage ici ce conte Soufi dont je parlais à une cliente il y a quelque temps et qui illustre le pouvoir de la connaissance de soi, de la bienveillance envers soi-même avant tout, envers autrui également et de la non-violence, qu’elle soit verbale, physique, émotionnelle, mentale…

Si parfois la « bagarre » – verbale ou physique – ou la réplique sur le même ton semble nous soulager sur le moment, il est rare que l’étincelle du conflit ne nous consume en réalité davantage.

Je partage ici ce conte Soufi dont je parlais à une cliente il y a quelque temps et qui illustre le pouvoir de la connaissance de soi, de la bienveillance envers soi-même avant tout, envers autrui également et de la non-violence, qu’elle soit verbale, physique, émotionnelle, mentale…

« Les hommes sont, les uns par rapport aux autres dans leurs échanges, comparables à des murs situés face à face. Chaque mur est percé d’une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles. Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles.

Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d’oiseaux blancs. Il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d’oiseaux noirs.

Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l’un de l’autre. Appelons-les Untel et Lambda.

Un jour, Untel, persuadé que Lamba lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un oiseau noir et du même coup, libère un trou correspondant. Son oiseau noir s’envole vers Lambda et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme. Si, de son côté, Lambda n’a pas envoyé d’oiseau noir vers Untel, c’est-à-dire s’il n’a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, l’oiseau noir de Untel sera obligé de revenir vers son trou d’origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire Untel lui-même.

Mais, imaginons que Lambda a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l’oiseau noir de Untel pourra entrer afin d’y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, l’oiseau noir de Lambda volera vers Untel et viendra loger dans le trou libéré par l’oiseau noir de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l’homme auquel ils étaient destinés.

Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à leur nid d’origine, car il est dit : « Toute chose retourne à sa source. » Le mal dont ils étaient chargés n’étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire. L’auteur d’une mauvaise pensée, d’un mauvais souhait ou d’une malédiction, est donc atteint à la fois par l’oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir, lorsque celui-ci revient vers lui.

La même chose se produit avec les oiseaux blancs : si nous n’émettons que de bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur. Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s’ils ne trouvent aucune place chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l’énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.

Ainsi, si nous n’émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune mauvaise parole ne pourra nous atteindre dans notre être. C’est pourquoi il est important de sincèrement bénir et ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour accomplir sa mission d’apaisement, mais elle revient vers nous, un jour ou l’autre, avec tout le bien dont elle était chargée. »

Vous souhaitez vous affirmer davantage, apprendre à dire non et poser vos limites ? Contactez-moi et prenons rendez-vous afin que vous puissiez vous faire une idée lors d’une première séance. Ensuite, libre à vous d’envisager – ou non – un accompagnement sur mesure.

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